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6 avril 2006

précieuse.

69197537_ph1Maman, jt'ai fais du mal... Toi qui rêvais d'avoir un fils.
Mais j'ai grandi j'ai plus 10 ans, j'en ai 17 bientot 18.
J'écris du coeur alors je peine a me relire.
Comment te dire, je viens écrire ce que je ne pourrai jamais te dire.
j'ai trop la haine parce que tu n'as pas la belle vie.
Moi je suis froid et peu bavard mais tels père, tels fils.
Elève peu concentré manquant de discipline.
J'étais celui qui fout la honte, Celui qu'on qualifie de difficile.
J'ai oublié nos engueulades, nos prises de tête.
J'en ai écris les plus belle phrases de ce triste texte.
Maman, douloureux sont les ravages de l'ame.
Ta vie a été dure, j'en veux pour preuve tes rafales de larmes.
Quand ça va mal, je m'inquiète a ton égard.
Y a qu'une seule femme dans ma vie, que les groupies ce tiennent a l'écart.
Parce que tu sais, je me nourris de ce rêve un peu fou.
De t'offrir une cuisine de la superficie d'un stade de foot.

Je m'en veux, parce qu'une mère ne devrait pas souffrir.
J'ai trop de chose a dire, un seul texte ne devrait pas suffir.
Parce que maman, je fais rarement dans la douceur.
Tu n'as pu faire que de ton mieux.
Je suis un problème a moi tout seul.
J'économise pour ta baraque prés de la mer.
Ce sera le top de la maison, Elthon john voudra la même.
Parce que maman j'ai trop de choses a me faire pardonner.
Sur le boulvard de mes remords, je viens de cartonner.
On se dispute, chacun reste dans son coin.
On s'énnerve au point de défoncer la porte avec son poing.
Alors un jour je me suis dis, faut que je me range.
Maman pense a ta vie, toi qui ne dort que quand je rentre.
En plus tu sais, j'ai des problèmes avec la loi.
Car je ne suis pas ce genre de fils que les mamans rêveraient d'avoir.
Les regrets m'ont pris au piège, me rient au nez.
A cause de moi tu as connu la triste vie d'une mère de prisonnier.
Essuie tes joues, tu pleurais trop lorsque je m'absentais.
De plus, mes erreurs ont joués des tours a ton etat de santé.
A l'hopital je faisais mine mais je partais en vrille.
Ressortant de ta chambre avec le coeur éclaté en mille.

J'ai dis des choses que je regrette, maman, c'est la douleur qui monte.
Il serait temps que je me reprenne, parce que tu vaux tout l'or du monde.
Enfant trop dur au coeur de pierre, je confirme.
10 ans plus tard, j'espère que tu es fier de ton fils.
J'ai trop la haine, ta vie n'est que sans plus.
Quand les matins tu pars en pleure, quand tu reviens le soir en bus.
Moi, j'étais fainéant. Je me tournais les pouces.
Une vie foutue en l'air et pendant ce temps je te foutais le blues.
Je vais bien mieux alors j'avance a petit pas.
J'aurai toujours besoin de toi, de ton amour et de tes petits plats.
Pour toi, je donnerai tout jusqu'a mon dernier sous.
Signé ton fils prés de toi jusqu'a son dernier souffle.

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